Le mois d’octobre est particulièrement tourné vers la personne âgée. Différentes journées ont été déclinées sur le sujet : 1er octobre : Journée internationale de la personne âgée, 10 octobre : journée mondiale de la Santé Mentale.
Dans le même esprit, Geneviève LAZARON a souhaité présenté l'un des missions du service « ANA » qui organise depuis 2001 des groupes d’accompagnement pour les familles de patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
On le sait, cette maladie est difficile à gérer, parfois incontrôlable. Les personnes de l’entourage ont souvent l’impression de se retrouver devant un mur en étant assez impuissants. Quelle attitude prendre en cas de crise qui se manifeste sous différents genres (agressivité, refus de se nourrir,…) ? La crainte d’être « jugé » est aussi un facteur important qui pèse pour les aidants.
Bref, les proches sont parfois tout autant dans une situation de détresse morale que les malades eux-mêmes sans pour autant oser en parler.
Comme à la création du projet en 2001, les groupes de parole organisés par ANA en collaboration avec le CPAS de Namur réintègrent donc la Maison de repos de l’Harscamp pour être plus proches des familles et surtout plus accessibles aux participants extérieurs. Michel Laloux, animateur du groupe depuis ses premières heures a pu présenter le déroulement de ces rencontres dont la fréquentation varie de parfois 3 à 15 personnes. Des moments intenses d'échanges mais aussi d'entraide.
La démarche est logique : plus une personne avance en âge, plus elle court de risques de développer une démence évolutive. Le nombre de foyers concernés augmente donc. C’est dans l’esprit d' "aider à s'aider", que les animateurs de ces « réunions » favorisent les échanges d'idées, de pistes tirées d'expériences et de "trucs" visant à mieux faire face aux difficultés de la vie quotidienne avec un malade.
Ce projet de synergie entre les pouvoirs publics est le témoin de la volonté de travailler côté-à-côté dans l’intérêt des citoyens les plus fragilisés de notre société.
Rendre possible ce qui est nécessaire reste la priorité de la Députée provinciale en charge de la santé publique.
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