8 Mars, Journée de la femme… plus précisément journée internationale du droit des femmes, une belle occasion pour Geneviève Lazaron, Députée provinciale en charge des Affaires sociales de rappeler l'importance de la lutte pour l'égalité des chances et le pas franchi par la Province de Namur dans ce sens en incluant l'article 17 de la Convention d'Istanbul dans sa politique GRH.
Depuis 2002, la Province de Namur assure la coordination provinciale dans les politiques d’Egalité entre les femmes et les hommes.
Cela fait donc 15 ans que l’institution provinciale a été choisie et s’est engagée activement dans son rôle d’interlocuteur privilégié de l’Institut pour l’Egalité des femmes et des hommes, de la Fédération Wallonie Bruxelles et de la Wallonie pour mettre en place localement tant les politiques d’Egalité que les différents plans nationaux de lutte contre les violences entre partenaires.
Par exemple au travers de :
L’organisation des journées Boys day/ Girls day (discriminations liées aux métiers)
L’organisation de colloques pour les acteurs de terrains sur la violence entre partenaires et les victimes collatérales.
Des actions de sensibilisations à l’occasion de la campagne Ruban Blanc
Aujourd’hui, l'engagement provincial dans ces thématiques s'est encore concrétisé davantage et est inscrit dans le cœur même du fonctionnement provincial et ce, en vertu de l’application locale de la Convention d’Istanbul.
C’est en mars 2016 que la Belgique a ratifié la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre les violences à l’égard des femmes et la violence domestique. Son entrée en vigueur, le 1er juillet 2016, constitue une étape historique de la politique belge de lutte contre la violence basée sur le genre. Pour la première fois, les deux volets « Egalité de genre » et «lutte contre les Violences entre partenaires » se trouvent enfin naturellement et officiellement inter reliés. Les violences commises à l’égard des femmes sont bel et bien des violences de genre. Le respect du droit des femmes reste toujours d’actualité.
Une matinée d'étude sur le sujet s'est tenue au Palais provincial symboliquement en cette journée toute particulière.
La Convention, dite d'Istanbul, part du principe qu'aucune instance unique ne peut prendre en charge à elle seule la violence à l'égard des femmes et la violence domestique. Pour apporter une réponse efficace sur le terrain, l'action concertée de nombreux acteurs est indispensable. La Convention demande donc aux Etats de mettre en œuvre des politiques globales et coordonnées associant les organismes publics, les ONG ainsi que les parlements et les pouvoirs nationaux, régionaux et locaux.
Le but étant que les politiques de prévention et de lutte soient mises en œuvre à tous les niveaux de gouvernement et par toutes les instances et institutions compétentes.
En tant que Députée en charge de la compétence de la cohésion sociale et très sensible à la mise en place de projets qui visent la lutte contre les discriminations, Geneviève Lazaron a encouragé l’implication provinciale dans l’application de la convention.
Bien conscient du fait que le lieu de travail est l'endroit où l'on passe la plus grande partie de son temps actif, le Collège a ainsi exprimé sa volonté́ de décliner l'article 17 de la Convention du Conseil de l'Europe consacré aux rôles des employeurs dans la lutte contre les violences domestiques, en mobilisant le Service de prévention de la Province et le Service des Ressources humaines à la mise en place d'une démarche intégrée supervisée par l'Institut pour l'Egalité des femmes et des hommes.
C’est une première et l’officialiser le Jour du droit des femmes est hautement symbolique.
Rappelons encore que la Province de Namur, par son action quotidienne, veille à la protection des publics fragilisés dont font partie les femmes. Au travers de ses actions de cohésion sociale (groupe de parole au bénéfice de victimes de situations de violence, appels à projets afin de lutter contre l'illettrisme et l'exclusion sociale, partenariat avec les Plans de Cohésion sociales des communes, organisation de colloques et conférences à destination des professionnels, campagne "ruban blanc",...).
Si le 8 mars marque symboliquement cette journée internationale du droit des femmes c’est chaque jour qu’il faut veiller à faire respecter ces droits.