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  • Photo du rédacteurGeneviève Lazaron

La santé mentale au centre de notre société

Si lorsque vous pensez "Santé mentale" vous pensez "psy" vous faites erreur! La semaine de la Santé mentale qui a lieu du 10 au 17 octobre prochain en province de Namur a justement pour but de lutter contre les préjugés trop souvent associés aux maladies dites "mentales". En qualité de Députée provinciale en charge de la Santé Publique j'entends bien, une fois encore, impulser et soutenir toutes les activités et tous les services mis en œuvre pour développer et perfectionner la prévention et le traitement de la santé mentale.


La récente annonce de la majorité provinciale à dessiner un nouveau visage à notre province implique un rapprochement des Directions des Affaires Sociales et Sanitaire – DASS -et de la Santé publique – DSP –sous une nouvelle dénomination: Vivre Mieux.


La Santé mentale sera très précisément au centre de cette nouvelle entité. La crise COVID-19 à de nouveau apporté la preuve de l’expertise de nos services et de notre plus-value sur le territoire. La santé mentale un axe fort et prioritaire en Province de Namur.


La récente Déclaration de Politique Gouvernementale du nouvel exécutif fédéral De Croo I fait état de la même préoccupation en annonçant «des mesures afin de faciliter l’accès de personne dans la pauvreté à l’aide psychologique»mais aussi que «les soins de santé mentale seront traités de la même manière que les soins de santé somatiques en termes d’accessibilités, de qualité et de proximité et d’accessibilité financière». Je serai particulièrement attentive à ce que les Services de la Province de Namur soient pleinement reconnus dans le renforcement des dispositifs existants et postulent à ceux qui pourraient être mis en place par le nouveau ministre fédéral de la Santé.


La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée chaque 10 octobre en lien avec l'OMS - Organisation Mondiale de la Santé - est l’occasion de sensibiliser l’opinion publique aux questions de santé mentale et de mobiliser les énergies en faveur de la santé mentale.


Il faut dire que le constat ne porte pas à l'optimisme : rien que dans l’Union européenne, on estime que 50% des personnes dépressives et 20% de celles atteintes de schizophrénie ne reçoivent aucun traitement médical spécifique.


Les Services de Santé Mentale de la Province de Namur ?


Dans le cadre de sa mission de service au public, la Province a créé 11 Maisons du Mieux Être -Andenne, Beauraing, Ciney, Couvin, Dinant, Florennes, Gembloux, Tamines, Jemelle, Namur (Balances), Namur (Astrid) - réparties sur l’ensemble de son territoire et qui reprennent pour la plupart, en leur sein, des services de santé mentale ainsi que les centres psycho-médico-sociaux (PMS) et le service de la promotion de la santé à l’école (PSE).

Il existe également 3 Clubs thérapeutiques - Jemelle, Andenne, Couvin - ainsi que des initiatives spécifiques -services spécialisés rattachés à un service de santé mentale généraliste : Avec Nos Aînés, La Clinique de l’Exil (aide aux migrants), et l’AICS, un service d’accompagnement thérapeutique d’auteurs d’infractions à caractère sexuel (sur mandat judiciaire).

On compte également EMISM service né à l’initiative de -et financé par la Province de Namur : il s’agit d’une équipe mobile d’intervention en Santé Mentale qui intervient dans la crise et l’urgence en soutien aux médecins généralistes et acteurs de la première ligne.


Les services de Santé Mentale, visent à répondre aux demandes de toute personne en situation de mal-être - difficultés conjugales, familiales, scolaires, troubles du développement, du langage, anxiété, dépression, etc. -quel que soit son âge -les services répondent à la demande de 34% d’enfants et ados, 58% d’adultes (18-65 ans), 8% de seniors (65 ans et +).


Au total, ces services gèrent plus de 4.500 dossiers actifs qui représentent environs 65.000 consultations annuelles.


Confinés mais toujours disponibles pour les citoyens dans le besoin !


Les différents centres compétents de la Province de Namur n’ont eu de cesse de poursuivre leur travail en adaptant celui-ci aux réalités du terrain et aux besoins de chacun.


Psychologues, psychiatres, médecins, infirmiers, assistants sociaux, logopèdes, psychomotriciens, administratifs, ... l’ensemble des professionnels au sein des services provinciaux de santé mentale, représentés par quelques 120 agents, ont réinventé leurs métiers pour continuer d’accomplir au mieux leur mission de service public.


Les consultations et le suivi des patients se sont effectués soit en présentiel avec les mesures en vigueur, la Province a notamment veillé à équiper comme il se doit les services, soit de façon virtuelle. Au total, on dénombre plus de 3000 interventions en un mois, entre le début confinement et la mi-avril. L’Équipe Mobile d’Intervention en Santé Mentale a, quant à elle, poursuivit son rôle visant à répondre aux urgences psychosociales sur demande des médecins généralistes. Elle a également été mise à la disposition des Maisons de repos et de soins -MR & MRS -afin de soutenir leurs professionnels, fortement impactés durant la crise.


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