Le Gouvernement wallon PS-MR-ECOLO adoptait à l’entame de la nouvelle législature sa Déclaration de politique régionale. Celle-ci prévoit notamment que « les provinces reprendront progressivement à leur charge, et au plus tard d’ici la fin de la législature les contributions des communes au financement des zones de secours. »
Une telle réforme va indubitablement peser sur les finances de notre Institution. À l’horizon 2024, ce n’est pas moins de 24 millions d’euros qui devront être exclusivement affectés à cette réforme.
La Province de Namur doit, dès cette année, prendre des mesures afin de rencontrer les objectifs fixés par le Gouvernement wallon et le Ministre de tutelle. Hélas, les marges de manœuvres sont maigres mais il est un fait certain que la majorité provinciale se refuse à licencier des membres de son personnel pour financer cette réforme et à augmenter la fiscalité provinciale.
Malgré l’impact financier considérable que représente la décision du Gouvernement PS-MR-ECOLO – portée par le Ministre des Pouvoirs Locaux - de reprise du financement des zones de secours par les provinces en lieu et place des communes, elle a été considérée par le Collège provincial comme une véritable opportunité de redéfinir l’Institution provinciale et ses métiers.
La province doit être, un service public de proximité permettant d’œuvrer là où une réelle plus-value sociétale est à rencontrer.
Les activités médico-sociales provinciales sont regroupées en un secteur : « VIVRE MIEUX »
La Province de Namur s’est toujours illustrée comme un partenaire sérieux et compétent dans les missions de santé publique qui lui ont été confiées ou qu’elle a elle-même développées en vertu du principe de l’autonomie provinciale. La crise COVID-19 a renforcé encore davantage ce constat.
Je souhaite que la Province de Namur continue à œuvrer à ce que la qualité de vie de nos concitoyens soit au cœur de l’action publique de l’Institution provinciale. La Province doit être le lien institutionnel qui accompagne ses citoyens tout au long de leur vie.
Nul ne doute que la santé constitue le bien le plus précieux. Elle est un tout alliant le physique et le mental ; elle est dans tout : l'alimentation, le sport, le style de vie.
J'ai souhaité réunir les deux directions en charge des matières des affaires sociales et de la santé en une seule et même entité. L’objectif est de permettre un cheminement commun de ces deux domaines ô combien importants dans la vie de chacun. « Le Vivre Mieux » se trouve désormais au carrefour de l’intégration sociale et du bien-être : vivre mieux, vivre dans de meilleurs conditions et vivre plus longtemps sera la ligne directrice de cette compétence.
La Culture comme pilier du développement humain et de la Démocratie
« Un monde sans Culture est un monde sans avenir ». La Culture, dans toutes ses composantes et moyens d’expressions, est un pilier essentiel du développement humain et démocratique. J'entends que ses services puissent continuer à faire rayonner de culture notre province dans une dynamique créatrice et interdisciplinaire.
Continuer à assurer sur notre présence le territoire est ma volonté. L’ensemble de l’activité culturelle sera redessinée.
Le Delta, qui fête sa première année, doit pouvoir bénéficier à l’ensemble des acteurs culturels de notre territoire mais doit également être davantage ouvert aux initiatives privées visant à compléter et augmenter l’attractivité et l’occupation des espaces nouvellement créés.
Une mise en œuvre qui se fera sans licenciement et sans peser sur le Citoyen
Il aurait été tellement plus aisé de faire fi de la Déclaration de Politique Régionale du Gouvernement wallon ; il serait tellement plus simple de considérer la note au Gouvernement du Ministre des Pouvoirs locaux, comme une simple déclaration d’intention et non un réel acte politique. Ne pas agir, dès aujourd’hui, engendrerait des impacts à moyen et long terme. C’est pourquoi la majorité provinciale se veut réaliste, responsable et efficace. Le temps du « on verra bien plus tard » est révolu.
D’emblée, certaines hypothèses ont été exclues par la majorité provinciale même si certaines semblent plus « faciles » à mettre en œuvre :
· Non! au licenciement du personnel ;
· Non! à l’augmentation de la fiscalité.
Les mesures que propose la majorité sont structurelles et visent la pérennité de l’Institution. Mes collègues et moi-même avons fait le choix de la responsabilité et décidé, ensemble, d’écrire, non pas une nouvelle histoire, mais un nouveau chapitre de la vie de la Province de Namur.
Liens vers des articles de presse : Canal C
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